Pollution Numérique

Malgré son importance dans la vie quotidienne et professionnelle, l’utilisation du numérique a un impact environnemental conséquent. 47% de la pollution numérique vient des équipements utilisés, 28% provient des infrastructures installées, et 25% sont émis depuis les centres de datas. Les centres de données (data centers) nécessitent d’importantes ressources énergétiques pour leur fonctionnement et représentent désormais 3 % de la consommation mondiale d’énergie, avec une croissance continue due à l’essor du cloud et à la numérisation des modes de travail. L’utilisation de matériel numérique émet du CO2, notamment en raison de la fabrication, du transport, du packaging et du recyclage des appareils électroniques, ce qui entraîne une augmentation annuelle d’environ 2 millions de tonnes de déchets électroniques. L’utilisation de smartphone reconditionné est un exemple de solutions qui permettent de réduire l’impact environnemental du numérique. Les comportements des utilisateurs, tels que l’envoi massif d’e-mails, la consommation de vidéos en streaming, les appels en visioconférence et l’utilisation intensive de la 4G, génèrent une quantité significative de CO₂ et contribuent à la pollution numérique en France. Certaines technologies sont cependant moins énergivores que d’autres : la fibre optique consomme moins d’énergie que l’ADSL, par exemple. De plus, on évitera de télécharger les vidéos Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou autres plateformes, si on peut les regarder en streaming. Pour limiter son empreinte numérique, il est judicieux de ne stocker que les documents pertinents, d’éviter les multiples copies si ce n’est pas nécessaire, ou encore de se désabonner des newsletters indésirables plutôt que de les classer en spam. Des outils comme Cleanfox peuvent aider les usagers en ce sens.

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